Graduée avec honneur du CEGEP de Rosemont en 1993, j'ai choisi de postuler à l'hôpital Anna-Laberge pour sa pratique variée de l'inhalothérapie.  Je souhaitais pouvoir exercer autant en assistance anesthésique qu'aux soins intensifs ou à l'urgence.  

Tout au long de mes 20 ans en tant que militante, j'ai toujours maintenue mon implication et ma pratique en tant qu'inhalothérapeute en exerçant les fin de semaines prévues à mon poste. Il était important pour moi de maintenir de un: mes compétences et de deux: le contact avec les membres. Être présente sur le terrain était pour moi le meilleure moyen d'aller rencontrer les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes; pour constater directement certaines situations problématiques et aller à la quête d'information.  De plus, c'est un excellent moyen pour avoir des échanges un pour un avec les professionnelles en soins de différents centres d'activités.


Formation en réanimation des nouveau-nés

À la fin des années 90 j'ai été formée et je suis devenue instructrice en réanimation des nouveau-nés.  J'ai maintenue mon statu  à jour jusqu'en 2020.  Ainsi, j'ai eu l'occasion de former plusieurs infirmières, inhalothérapeutes, résidants et médecins spécialistes selon les principes du PRN basés sur la pratique et le travail d'équipe.

Promouvoir l'inhalothérapie

Ma volonté de faire connaitre le titre d'emploi d'inhalothérapeute ainsi que de faire reconnaitre l'entièreté de leur champ d'exercice, leur expertise et la pleine réalisation de leurs activités réservées a toujours contribué a ma motivation de vouloir m'impliquer.   Il était important pour moi d'utiliser tous les lieux d’influence pour revendiquer notre place et pour faire évoluer notre pratique professionnelle. 

Avant mon implication syndicale, j'ai d'abord été membre du conseil multidisciplinaire. En 1997, j'ai été nommée pour élaborer le suivi systématique de la clientèle MPOC. Et je suis devenue instructeur en réanimation néonatale.  Ensuite, si je me suis engagée comme militante, en 2003, c'était pour m'assurer de la représentation des inhalothérapeutes au sein de la FIIQ ( 2 "i" à l'époque...)

Mon rôle syndical m'a aussi mené a réaliser plusieurs combats pour améliorer les conditions de travail de mon équipe, dont notamment: 

  • En 2008, après une longue bataille juridique, j'ai contribué à l'obtention de la prime de surveillance des moniteurs en salle d'opération pour les inhalothérapeutes de l'hôpital Anna-Laberge. Grief qui datait de plusieurs années
  • Pour améliorer l'attraction de nouveaux inhalothérapeutes,  diminuer les gardes et le temps supplémentaire directement relié au manque de personnel, nous avons mis en place des horaires de 12 heures les fin de semaine, une fin de semaine sur trois. Le résultat a été positif et nous avons réussi à regarnir les rangs.
  • Suite a des affichages non conforme,  j'ai réussi à faire reconnaitre les besoins, fait un salon de poste et stabiliser des postes de jour. 
  • En retour, j'ai toujours eu l'appui et l'entière collaboration de mes consœurs. D'ailleurs, lors de différentes activités syndicales, manifestations, assemblée générale, les inhalothérapeutes se démarquent souvent par leur taux élevé de participation.

Par mon engagement à l'exécutif national, j'espère poursuivre ma mission et contribuer au rayonnement de cette belle profession, partout au Québec et au-delà des frontières. Je veux, entres autres, travailler au rehaussement de la formation initiale au niveau baccalauréat. Le rôle crucial des inhalothérapeutes dans l’organisation des soins en situation critique, a été clairement mis en évidence au cours de la pandémie. Il est plus que jamais nécessaire de procéder à la révision de l'enseignement nécessaire à leur diplomation et faire reconnaitre leur pleine contribution  au sein  des équipes multidisciplinaires dispensant des soins avancés.

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